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"A défaut de comprendre qui nous sommes et d'où nous venons, je ne pense pas que nous puissions réellement progresser " Louis B. Leakey

Si vous aimez les histoires....

 « La résilience est la capacité à faire face aux adversités de la vie, transformer la douleur en force motrice pour se surpasser et en sortir fortifié. Une personne résiliente comprend qu'elle est l'architecte de sa propre joie et de son propre destin. »

L’histoire de la fougère et du bambou - (conte oriental) 

C’était un jour tout à fait ordinaire lorsque j'ai décidé de tout laisser tomber… Un jour, je me suis avoué vaincu… j’ai renoncé à mon travail, à mes relations, et à ma vie. Je suis ensuite allé dans la forêt pour parler avec un ancien que l’on disait très sage.
– Pourrais-tu me donner une bonne raison pour ne pas m’avouer vaincu? Lui ai-je demandé.
– Regardes autour de toi, me répondit-il, vois-tu la fougère et le bambou?
– Oui, répondis-je.
– Lorsque j’ai semé les graines de la fougère et du bambou, j’en ai bien pris soin. La fougère grandit rapidement. Son vert brillant recouvrait le sol. Mais rien ne sorti des graines de bambou. Cependant, je n’ai pas renoncé au bambou.
– La deuxième année, la fougère grandit et fut encore plus brillante et abondante, et de nouveau, rien ne poussa des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– La troisième année, toujours rien ne sorti des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– La quatrième année, de nouveau, rien ne sorti des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– Lors de la cinquième année, une petite pousse de bambou sorti de la terre. En comparaison avec la fougère, elle avait l’air très petite et insignifiante.
– La sixième année, le bambou grandit jusqu’à plus de 20 mètres de haut. Il avait passé cinq ans à fortifier ses racines pour le soutenir. Ces racines l’on rendu plus fort et lui ont donné ce dont il avait besoin pour survivre.
– Savais-tu que tout ce temps que tu as passé à lutter, tu étais en fait en train de fortifier tes racines? Dit l’ancien, et il continua… – Le bambou a une fonction différente de la fougère, cependant, les deux sont nécessaires et font de cette forêt un lieu magnifique.
– Ne regrettes jamais un jour de ta vie. Les bons jours t’apporteront du bonheur. Les mauvais jours t’apporteront de l’expérience. Tous deux sont essentiels à la vie, dit l’ancien, et il continua… Le bonheur nous rend doux. Les tentatives nous maintiennent forts. Les peines nous rendent plus humains. Les chutes nous rendent humbles. Le succès nous rend brillants… 

Après cette conversation, j'ai quitté la forêt et j'ai écrit cette histoire incroyable. J'espère que ces mots vous aideront à garder la foi et à ne jamais abandonner.
Vous ne devriez renoncer, jamais, en aucun cas!
Ne vous dites pas à quel point le problème est grand, dites au problème à quel point VOUS êtes grand.
Si vous n’obtenez pas ce que vous désirez, ne perdez pas espoir, qui sait, peut-être que vous êtes juste en train de fortifier vos racines.

♥♥♥

Conte de sagesse traitant du changement et de l’acceptation du monde, des autres et de soi-même:
source: www.metafora.ch 
son auteur: Charles Brulhart

Les 3 Portes de la Sagesse

Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès  d'un Vieux Sage.
- "Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie", demanda le Prince.
- "Mes paroles s'évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d'entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t'en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi."

Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea sur le Chemin de la Vie.
Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire "CHANGE LE MONDE".
 - "C'était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d'autres ne me conviennent pas."
Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir.
Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant, mais pas l'apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent.
Bien des années passèrent.

Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :
- "Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
- "J'ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas".
- "C'est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise." Et il disparut.

Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire "CHANGE LES AUTRES".
- "C'était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume et de frustration."
Et il s'insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts.
Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent.

Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
- "Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
- "J'ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n'en sont que le révélateur ou l'occasion. C'est en moi que prennent racine toutes ces choses."
- "Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir."
Et le Vieil Homme disparut.

Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots "CHANGE-TOI TOI-MEME".
- "Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c'est bien ce qui me reste à faire," se dit-il.
Et il entama son 3ème combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :
- "Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
- "J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres qui nous résistent et qu'on n'arrive pas briser."
- "C'est bien," dit le Sage.
- "Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de ma battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ? J'ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise."
- "C'est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d'aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru." Et il disparut.

Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la 3ème porte et s'aperçut qu'elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait "ACCEPTE-TOI TOI-MEME."
Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l'autre sens.
- "Quand on combat on devient aveugle, se dit-il."
Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, les aimer. Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.

Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :
-"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
- "J'ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c'est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement inconditionnellement."
- "C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème porte."

A peine arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lu "ACCEPTE LES AUTRES".
Tout autour de lui il reconnut les personnes qu'il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu'il avait aimées comme celles qu'il avait détestées. Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement gêné et contre quoi il s'était battu.

Il rencontra à nouveau le Vieux Sage.
- "Qu'as-tu appris sur le chemin ?" demanda ce dernier.
- "J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en accord avec moi-même, je n'avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux. J'ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement."
- "C'est bien," dit le Vieux Sage. C'est la seconde Sagesse.Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.

Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut "ACCEPTE LE MONDE".
Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C'était pourtant le même monde qu'autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé ou son regard ?

Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda.
- "Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
- "J'ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n'est ni triste ni gai.  Il est là ; il existe ; c'est tout. Ce n'était pas le monde qui me troublait, mais l'idée que je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement."
 - "C'est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde."

Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l'habita.
- "Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de
  la plénitude à la Plénitude du Silence".

Et le Vieil Homme disparut.

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Cette histoire du porteur d'eau m'a été transmise par Karima du blog Lecture-positive :

Le conte de la jarre abimée

Un porteur d'eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux deux extrémités d'une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.
L'une des jarres avait un éclat et, alors que l'autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu'à la maison du maître, l'autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.
Cela dura deux ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d'eau ne livrait qu'une jarre et demi d'eau à chacun de ses voyages.
Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle, puisqu'elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille.
Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu'elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.
Au bout de deux ans de ce qu'elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s'adressa au porteur d'eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source.
"Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser."
"Pourquoi ?" demanda le porteur d'eau. "De quoi as-tu honte ?"
"Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de ma cargaison d'eau à notre maître, pendant ces deux ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l'eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau. Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts", lui dit la jarre abîmée.
Le porteur d'eau fut touché par cette confession, et plein de compassion, répondit: "Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu'il y a au bord du chemin".
Au fur et à mesure de leur montée, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin et cela lui mit du baume au cœur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu'elle avait encore perdu la moitié de son eau.
Le porteur d'eau dit à la jarre : « T'es-tu rendu compte qu'il n'y avait de belles fleurs que de ton côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite? C'est parce que j'ai toujours su que tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti. J'ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées. Pendant 2 ans, j'ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n'aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses. »

Morale de l'histoire: Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes. Si nous traversions la vie sans obstacles, que deviendrions-nous ?

♥♥♥

Toutes les histoires ci-dessous ont été extraites des bulletins mensuels édités par l’Association Rosicrucienne de Paris.

Un jour, l'âne d'un fermier est tombé dans un puits.
L'animal gémissait pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il a décidé que l'animal était vieux et le puits devait disparaître de toute façon, ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne. Il a invité tous ses voisins à venir et à l'aider. Ils ont tout saisi une pelle et ont commencé à combler le puits. Au début, l'âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de chacun, il s'est tu. Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu. Avec chaque pelletée de terre qui tombait, l'âne faisait quelque chose de stupéfiant. il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l'animal, il se secouait et montait dessus. Bientôt, chacun a été stupéfié que l'âne soit hors du puits et se mit à trotter !
La vie va essayer de t'engloutir de toutes sortes d'ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais... Il ne faut jamais abandonner ! Secoue-toi et fonce !
Rappelle-toi les cinq règles simples pour être heureux :
1. Libère ton coeur de la haine,
2. Libère ton esprit des inquiétudes,
3. Vis simplement,
4. Donne plus,
5. Attends moins.
A ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres.

Une histoire à lire pour grandir davantage
C'est l'histoire de deux amis qui marchaient dans le désert. A un moment, ils se disputèrent et l'un des deux donna une giffle à l'autre. Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable: "Aujourd'hui mon meilleur ami m'a donné une gifle". Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis dans lequel ils décidèrent de se baigner. Mais celui qui avait été gifflé manqua de se noyer et son ami le sauva. Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre : "Aujourd'hui mon meilleur ami m'a sauvé la vie". Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda : "Quand je t'ai blessé tu as écrit sur le sable et maintenant tu as écrit sur la pierre. Pourquoi ?" L'autre répondit : "Quand quelqu'un nous blesse, nous devons l'écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l'effacer. Mais quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne peut l'effacer".
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre.

Par une belle nuit étoilée un pêcheur ramenait un savant dans sa barque.
Le savant contemplait les constellations quand soudain il demanda au pêcheur :
"Connais-tu l'astronomie ?
- Non, répondit-il.
- Alors, tu es bien pauvre, dit le savant, tu as perdu un quart de ta vie. Connais-tu un peu la physique ?
- Non, je ne la connais pas.
- Alors tu as perdu deux quarts de ta vie. Mais peut-être connais-tu la chimie ?
- Absolument pas, je n'en ai jamais entendu parler.
- Quelle ignorance ! tu as perdu les trois quarts de ta vie."
Pendant ce temps le ciel commençait à se couvrir de nuages. Soudain un orage éclate, la mer devient de plus en plus houleuse, la tempête menace...
"Savez-vous nager, monsieur le savant ?" demande le pêcheur.
- Non, je ne sais pas.
- Alors vous, vous allez perdre les quatre quarts de votre vie !"
Pour se diriger sur cet océan qu'est le monde, il y a des connaissances qui sont beaucoup plus utiles que d'autres, indispensables même : celles qui nous aident à "nager" pour sortir sains et saufs des orages et des tempêtes.

La boite dorée
Il y a de cela plusieurs années, un père punit sa fillette de 3 ans pour avoir inutilement dépensé un rouleau de papier doré. L'argent se faisait rare et il ne put supporter que la fillette utilisa le papier pour décorer une boite cadeau pour occuper le dessous de l'arbre de Noël. Le lendemain matin, la petite enfant apporta le cadeau à son père en lui disant : "C'est pour toi Papa !" Embarrassé, son père regretta sa trop vive réaction. Toutefois, elle se raviva et ne fit qu'empirer quand il découvrit que la boite était vide. Il cria alors à sa fille "Ne sais-tu pas qu'en offrant un paquet-cadeau, il doit toujours y avoir quelque chose dans la boite ?" La fillette regarda son père les yeux pleins d'eau et lui dit : Mais papa, la boite n'est pas vide, je l'ai remplie de baisers, juste pour toi !!" Le père était chaviré. Il embrassa sa fille, la priant de lui pardonner sa réaction. Peu de temps après, un accident vint faucher la fillette. Le père garda longtemps la boite, tout près de son lit. A chaque fois que le découragement l'assaillait, il prenait la boite, en tirait un baiser imaginaire et se rappelait l'amour que l'enfant y avait mis.
Au fond, cette fable nous rappelle qu'il est donné à chacun de nous, en tant qu'humain, de disposer une telle boite dorée, remplie d'amour inconditionnel et de baisers de nos enfants, de nos ami(e)s, de notre famille. Existe-t-il de plus grand cadeau ?

Leçon de vie
Une femme sort de sa maison et voit trois hommes âgés avec une barbe assis par terre. Elle ne connaissait pas ces hommes. Elles leur dit : "Je ne crois pas vous connaître mais vous avez l'air d'avoir faim. Entrez, je vais vous donner à manger". Dans la soirée, quand son mari rentra à la maison, elle lui raconta ce qui était arrivé. "Va leur dire que je suis à la maison et invite les à entrer". La femme alla dehors et invité les hommes à venir à l'intérieur. "Nous ne pouvons pas entrer ensemble à l'intérieur" répondirent-ils. "Pourquoi ?" demanda-t-elle. Un homme expliqua : son nom est Richesse dit-il en pointant du doigt un de ses amis et, en pointant l'autre, il dit : "Celui-ci s'appelle Succès et moi je suis Amour". Ensuite il a ajouté : "Maintenant allez discuter avec votre mari pour savoir lequel de nous vous voulez dans votre maison". La femme rentra dans sa maison et raconta à son mari ce que le vieil homme lui avait dit. Son mari fut ravi "Quel bonheur !" dit-il. Comme il faut faire un choix, invitons Richesse, faisons le entrer de manière à ce qu'il remplisse notre maison de richesse. Sa femme n'était pas d'accord "Chéri, pourquoi ne pas inviter Succès ?" Leur petite fille qui écoutait la conversation y alla de sa propre suggestion "Ne serait-ce pas mieux d'inviter Amour ? Notre maison serait alors toujours remplie d'Amour". "Ecoutons la suggestion de notre fille" dit le mari à sa femme. La femme sortit et demanda aux vieux messieurs : "Lequel de vous est Amour ? Venez à l'intérieur, vous êtes notre invité". Amour se leva et se dirigea vers la maison. Les deux autres se levèrent et le suivirent. Surprise, la femme demande à Succès et à Richesse "Je n'ai invité qu'Amour, pourquoi suivez-vous ?" Les deux hommes répondirent en même temps : "Si vous aviez invité Richesse ou Succès les deux autres seraient restés dehors, mais comme vous avez invité Amour, partout où il va, nous le suivons.
Partout où il y a de l'Amour, il y a Richesse et Succès.

Lâcher-prise
Lâche-prise, lâche, accepte de perdre, rien ne sert à rien, les possessions sont des entraves. Fais le vide, épure tes nourritures. Il en faut tellement peu pour rencontrer l'Esprit. Accepte de perdre, alors un espace disponible va surgir en toi : l'espace du vide, de la béance, oui mais aussi l'espace du possible. tu ne sais pas ce qui va venir ensuite, ton mental, lui, voudrait savoir. Fais confiance. Ouvre les yeux et regarde. L'espace du vide contient des trésors. Le vide est un vide fertile, le vide révèle l'invisible, le vide augmente la conscience, le vide appelle la forme, le plein, le vide est un contenant pour la forme. Tu n'habites pas dans les murs de ta maison, mais dans le vide créé par les murs.
Mets-toi en diète, ainsi tu connaîtras le vide qui mène au pardon.
Extrait de "Ainsi par l'Esprit de la plante". Jean-Marie Delacroix, Editions Jouvence

La régénération
Les vers dorés de Pythagore, version Fabre d'olivet
Tu verras que les maux qui dévorent les hommes
Sont le fruit de leur choix, et que ces malheureux
Cherchent loin d'eux les biens dont ils portent la source.
Peu savent être heureux : jouets des passions,
Tour à tour ballotté par des vagues contraires,
Sur une mer sans rive ils roulent aveuglés,
Sans pouvoir résister ni céder à l'orage.
Dieu ! Vous les sauveriez en dessillant leurs yeux...
Mais non ! C'est aux humains, dont la race est divine,
A discerner l'erreur, à voir la vérité...